Si elle a été fait si tardivement, c’est sûrement parce que n’ayant rien à faire à l’étage, l’escalier était peu utilisé sauf pour mettre des fleurs et du fourbi en tout genre qui nous ont fait oublié sa fonction première. C’est sûrement aussi parce que j’avais plein d’idées de rampes, toutes plus originales, irréalisables et coûteuses que les autres.
Mais bon, vu que Laurent s’y est remis (cf. les autres articles concernant l’étage des enfants), dans le rétro planning, il fallait faire la rampe de l’escalier.
Première constatation obligatoire par rapport aux matériaux à utiliser : la structure doit être en chêne pour plusieurs raisons : d’abord il y a déjà un poteau intégré dans le mur à coté de la porte d’entrée (et vraiment on peut pas tout casser) et ensuite parce que on a déjà acheté la matière première qui poursuit son séchage dans notre grenier depuis plus d’un an. Pour le reste, j’ai encore un peu de latitude, encore que mon idée avait toujours été de faire des barreaux horizontaux et non verticaux. J’avais proposé il y a longtemps des câbles, mais à l’époque allez savoir pourquoi, c’était techniquement irréalisable. C’est là que m’est venu l’idée de barres de fer en forme de vagues qui s’enrouleraient autour du poteau du bas (très simple et pas chère...) et comme de par hasard, on m’a demandé si les câbles tendus ce ne serait pas mieux, comme si l’idée venait de lui (je ne nomme personne). Je reste calme ...
Bon bah, maintenant, c’est pas le tout, mais il faut s’y mettre. Il nous fallait un spécialiste du bois. Et sans doute pour cette troisième raison que ça a pris un peu de temps de s’y mettre. On avait choisi un débutant en la matière ... (place aux jeunes !) on l’a laissé s’acheter tous les outils avec les accessoires ... et surtout s’exercer sur des objets en tout genre à exposer dans son châlet (du porte éponge au meuble à tiroirs). Et là, il était au point.
Au milieu de son temps libre, il lui a fallut poser une semaine de travail pendant la semaine de vacances de Laurent, et voilà Alain au boulot. (Salaire en vigueur : bouffe à volonté...) A deux, ils réfléchissent, imaginent, s’organisent, et règlent les machines. Ils m’interrogent pour les points de détail comme la forme des sommets de poteaux. Les images parlent d’elles-même du travail de pro.
Il a fait bien froid pendant cette semaine, tant que le soleil était là, le travail de menuiserie a pu se faire sur la terrasse, mais dès les giboulées, le garage a semblé une bonne option : mais non c’est pas poussiéreux :-) La maison a retrouvé son aspect chantier qui nous est chère, il faut ce qu’il faut. Une fois les morceaux taillés et poncés, il a bien sur fallut trouver des astuces pour les assemblages parce que Pythagore met toujours un peu son grain de sel.
Le détail qui tue : vous voyez des vis vous ? Bon la question est peut-être malhonnête compte tenu de la taille des photos, mais croyez moi sur parole, c’est du travail d’orfèvre, mieux que ça du travail de marquetier.
Maintenant on peut monter à l’étage en toute sécurité sans avoir à trop à s’approcher du mur. On enlève les mains pleine de doigts de ma peinture orange, merci !
Messages
1. Rampe de l’escalier, 16 mars 2008, 19:29, par Papa
Pour la bouffe, c’était super... Merci encore Marine pour la bonne cuisine.
Pour le travail du bois, il faut savoir que je peux faire d’autres choses...
Par exemple, la dernière d’hier : http://lalpage.free.fr/abatjour.jpg
et aussi de l’électricité, de la plomberie, des cloisons en placo, et bien d’autres choses apprises auprès de Laurent, et qui servent à Damien.