Nous avons attaqué le plancher chauffant !
Avant toute chose, il a fallu boucher les tranchées de passage des gaines (électriques, alimentations sanitaires et de chauffage) dans la première couche de polystyrène de sol. A l’origine, elles devaient être noyées dans une chappe en béton, mais pour un surcoût minime, on y gagne en isolation et en simplicité de mise en oeuvre.
Pour cela, nous avons donc mélangé du ciment et de l’eau, et ajouté des billes de polystyrène obtenues en passant au broyeur à feuilles les chutes et coupes de plaques de polystyrène. Pour le dosage, c’est à peu près comme le béton de vermiculite, mais surtout au pif ! Quand c’est sec, c’est plus rigide que le polystyrène, et isolant, évidemment.
Les tranchées bouchées, nous avons déroulé et collé/agrafé la bande d’isolation périphérique le long des murs, pour enfin pouvoir à nouveau jouer du fil à couper le beurre polystyrène.
Étape suivante : mise en place des nourrices de chauffage, duement préparées au chaud domicile de papa pour que la colle qui polymérise à 20°C sur les filetages puisse faire son boulot (sur des morceaux de métal à 0°C c’était pas gagné de le faire sur place ;-)). C’est un vrai Méccano, et un pur plaisir quand le tuyau d’arrivée a assez de mou pour coulisser, ce qui n’est pas le cas à l’étage...
On déroule ensuite les tubes de polybutène, bien plus souples que le PER, en essayant de respecter le pas, les longueurs et indications fournies sur les plans de pose de PBTub. J’aimerais bien connaître leur méthode de calcul, car j’ai pu avoir une différence de longueur de +/-10m par rapport à leurs longueurs théoriques. Il faut dire qu’ils ne connaissaient pas la position exacte des meubles de cuisine, baignoire, cheminée, douche, et autres placards.
La pose se fait en escargot, de l’extérieur vers le centre de la pièce, en laissant un espace afin de placer le tube de retour le long du tube d’arrivée. Le différentiel de température en tre deux tubes placés côte à côte est ainsi toujours le même.
Voilà, le RDC est fini, mais j’ai démonté la chambre depuis pour utiliser le tube à l’étage, et en mettre un plus long à la place, afin de faire un serpentin dans le couloir.
Reste plus que l’étage, trouver un peu de sous, et on pourra couler !
Messages
1. > Escargots tout chaud !, 2 février 2006, 00:18, par La souris verte
mouais, c’est toujours très compliqué quand c’est pas Marine qui écrit...
Même moi qui y étais, j’ai rien compris !
1. > Escargots tout chaud !, 2 février 2006, 15:07, par Lo
Je n’aurais qu’une chose à dire : à quand un articlé rédigé par la souris verte ?!
2. > Escargots tout chaud !, 2 février 2006, 21:54, par le mulot rouge
c’est pas demain l’avant-veille !
3. > Escargots tout chaud !, 6 février 2006, 14:49, par Benoit XVI
Elle a raison la souris verte !!! On en trave que dalle...
Vive Marine à la rédaction... Lo au ciment !!!
2. Des n’euros !!!, 6 février 2006, 14:47, par Benoit XVI
ÔÔ l autre y veut des sous pour finir sa cazematte !!! Une soluce ==> faire la quête ! Ou alors trouver un(e) mécène... Les riches en ce moment : Mylène Farmer, Berny de Corrèze (avé les pièces jaunes) et toujours le Bill from USA...